Parmi les nombreux concours de danse internationaux jouissant d’un prestige certain, le Prix de Lausanne semble tenir une place à part, et ce, pour diverses raisons. Tout d’abord, il ne sort pas de cette compétition ce qu’on pourrait appeler un Premier Prix, ou encore une Médaille d’Or, suivi d’un Second Prix…etc…, comme il est d’ordinaire le cas ; en effet, le Prix de Lausanne récompense et couronne à égalité plusieurs candidats parvenus jusqu’en finale, des lauréats qui se voient offrir des bourses d’études et de formation dans les meilleures écoles de danse du monde. Ensuite, au-delà du concours proprement dit composé d’un certain nombre d’épreuves (en l’occurrence, une variation classique, une variation de Jiri Kylian et des enchaînements classiques et contemporains pour les 1/4 de finale ; deux variations classiques et une variation de Jiri Kylian pour les demi-finalistes puis pour les finalistes), il présente une dimension hautement formatrice dans la mesure où durant la semaine précédant les demi-finales et la finale, les candidats, tous les candidats présélectionnés par la vidéo avant le concours, se voient « coachés » en quelque sorte par des professeurs de renom.
Le concours a débuté réellement mardi et les candidats ont passé leur première variation classique devant le jury mercredi matin. Je n’ai pas assisté à ces deux premières journées et n’ai donc découvert les candidats que jeudi après-midi. Pour l’essentiel, j’ai assisté au filage des secondes variations classiques des garçons et des filles. Il faut avouer que le programme est très serré et qu’il est physiquement impossible d’assister à la totalité des épreuves, car parallèlement au filage se déroulaient durant cette journée le coaching individuel pour les variations de Kylian et des enchaînements classiques et contemporains devant le jury.
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